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C’est en réentendant par hasard cette petite chanson d’enfance (que tout le monde a fredonnée) que sa modernité mais en même temps sa délicieuse impertinence m’ont frappé. Sous un aspect anodin teinté d’absurde, elle n’est pas innocente du tout.

Déjà, le titre est révélateur :
« Le roi, sa femme… ». Au lieu de :
« Le roi, la reine… ». Pour rétablir l’équilibre, j’ai dessiné le roi plus petit.

La chanson raconte bien comment ceux qui exercent le pouvoir passent tout leur temps en représentation au lieu de gouverner.

Chaque jour de la semaine, le roi et toute sa cour viennent chez vous pour vous serrer la pince, mais vous n’êtes jamais là ! Je me suis demandé pourquoi ? Pendant que les puissants perdent leur temps en parade, que font les braves gens? Et la fin s’est imposée d’elle-même.

Les animaux farfelus sortent de l’imaginaire du petit prince. Cela lui permet d’échapper à la monotonie du quotidien de ses parents.

Et à la fin, j’en profite pour rendre hommage au plus célèbre des éléphants, Babar, qui a bercé mon enfance.